Le président américain, confiné dans son avion présidentiel, se retrouve face à une décision cruciale : être le premier ou non à déclencher la guerre nucléaire contre les Russes. C’est le point de non-retour… ainsi se termine le premier chapitre.
Bien que ce livre soit paru en 1987, à la fin de la guerre froide, et non dans le contexte géopolitique actuel, il suscite néanmoins une inquiétude palpable. Il offre une vision des ravages d’une guerre nucléaire globale, évoquant la possibilité d’une troisième guerre mondiale.
Le Feu et la Glace nous plonge dans un monde post-apocalyptique réaliste et sombre, tout en apportant une touche de fantastique. Nous suivons les destins entrelacés de divers survivants, chacun luttant pour sa survie dans un monde dévasté.
Parmi eux, Sister Creep, une femme folle, et Artie Wisco, un homme qui ne désire que de retrouver sa femme, les seuls survivants connus de New York ; une famille de survivalistes réfugiée dans un bunker ultrasécurisé et son responsable, le colonel Macklin ; et Black Frankenstein, un catcheur bloqué avec une mère et sa fille, la petite Swan aux habilités hors du commun.
Leur périple à travers les ruines de la civilisation révèle l’horreur de l’apocalypse et les extrémités auxquelles les êtres humains sont prêts à se plier pour survivre.
Robert McCammon enveloppe cette histoire dans une trame fantastique, mettant en avant un mystérieux anneau en verre qui rend les rêves réels, ainsi qu’une entité sinistre, incarnant la mort et semant la destruction sur son passage.
Le changement de perspective entre les différents groupes de personnages maintient un rythme captivant tout au long de la lecture. Le Feu et la Glace est un excellent exemple de roman post-apocalyptique, maîtrisé avec talent.
Il s’agit du premier tome de Swan Song, suivi par La Glace et le Feu.
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