Rich Larson, mon auteur préféré.
Je l’ai découvert grâce à la compilation de nouvelles La Fabrique des lendemains, et j’ai par la suite acheté la plupart de ses œuvres, y compris Annex (disponible uniquement en anglais) et plusieurs numéros de Clarkesworld.
Avec Barbares, nous retrouvons la touche Larson : un univers sombre et très organique, où la technologie et la biologie se mêlent de manière fascinante.
L’histoire suit deux mercenaires, Yanna et Hilleborg -ce dernier ayant une caractéristique physique.. particulière- missionnés afin d’accompagner deux jumeaux, X et Y, dans l’exploration d’un nagevide, une gigantesque créature spatiale pouvant faire penser à une baleine, morte et en pleine décomposition, offrant un écosystème foisonnant de parasites à sa surface.
Toutefois, les commanditaires ont un objectif secret : retrouver un héritage familial perdu, le biocaveau de la Maison Novak, caché dans les profondeurs du nagevide. Ce qui semble au départ une simple exploration morbide se transforme rapidement en une quête à haut risque, avec des péripéties qui nous mènent jusqu’au cœur de la créature.
Bien qu’il s’agisse d’une novella, elle accomplit parfaitement son objectif. L’environnement est décrit de manière vivante et permet de visualiser les personnages parcourir le dos du nagevide. La traduction y joue un rôle crucial, et Pierre-Paul Durastanti, qui est jusqu’à aujourd’hui le seul traducteur des œuvres de Rich Larson en français, trouve les mots justes afin de traduire les néologismes introduits dans l’histoire.
Je recommande une interview de Rich (en anglais) disponible ici, qui offre un éclairage intéressant sur le processus créatif de l’auteur et des différentes éléments qui ont inspiré ses créatures.
En résumé, j’ai trouvé dans Barbares un univers riche et original, révélant seulement une petite fraction du talent de Rich Larson et je ne peux que vous conseiller de lire ses autres œuvres.
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